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Comment le combattre
Avant le départ
- L'intensité des symptômes provoqués par le stress aérien dépend de la qualité
de vos préparatifs: plus la préparation est bonne, moins les symptômes sont violents.
Avant le départ, assurez-vous d'avoir correctement organisé vos affaires, tant
personnelles que professionnelles. Tâchez de monter à bord bien reposé, sans excitation
ou inquiétude excessives, et surtout sans avoir abusé de boissons alcoolisées la veille
de votre départ. Pour être en forme le moment venu, faites des exercices physiques
dans les quelques jours précédant votre départ. Evitez d'entrer en contact avec des
personnes souffrant de grippe, de rhume ou d'autres maladies. Si vous êtes vous-même
enrhumé, le fait de voyager aggravera certainement vos symptômes; aussi est-il parfois
sage de repousser le départ. Tâchez de bien dormir la veille.
Est ou ouest ?
- Il a été démontré que le stress aérien est moindre lorsque l'on vole d'est en
ouest, en dépit des préférences personnelles en la matière et de la controverse à
laquelle est sujette cette question.
Nuit ou jour
- Il s'agit également là d'une préférence personnelle, qui est souvent le fruit
de sa propre expérience. Une majorité de voyageurs estime que les vols diurnes
provoquent moins de désagréments que les vols nocturnes.
Consommation de boissons
- L'absorption d'une grande quantité de boissons non alcoolisées permet d'atténuer
la déshydratation provoquée par l'air sec de la cabine. A ce propos, il est recommandé
de boire de l'eau plutôt que du café, du thé ou des jus de fruits. Non seulement
l'alcool ne combat-il pas la déshydratation, mais son effet est nettement plus toxique
lorsqu'il est consommé dans l'atmosphère raréfiée d'une cabine d'avion plutôt qu'à terre.
Aides au sommeil
- Les masques pour les yeux, boules Quiès, cale-nuque et autres oreillers gonflables
sont tous des accessoires susceptibles d'améliorer la qualité de votre sommeil pendant
le vol. N'hésitez pas à retirer vos chaussures pour diminuer la pression au niveau de
vos pieds. Certaines compagnies aériennes mettent à disposition de leurs passagers des
chaussons souples de type chaussette. Les passagers chevronnés ne prennent en
principe pas l'avion sans être munis de leurs propres chaussons.
Exercices d'assouplissement
- Les aller-retour le long de la cabine ainsi que les petites rotations et exercices
d'étirement que vous pouvez effectuer en restant assis dans votre siège sont autant
d'exercices qui peuvent vous aider à diminuer la sensation de gêne engendrée par le
gonflement de vos membres inférieurs. N'hésitez pas à vous lever à intervalles
réguliers pour effectuer des exercices d'assouplissement. Si cela vous est possible,
descendez de l'avion lors des escales pour faire des exercices ou tout simplement
quelques pas. Toutes ces mesures peuvent prévenir la formation de caillots sanguins
et vous éviter les pénibles traumatismes qui y sont associés.
Douches
- Vous doucher est parfois possible lorsque le temps d'escale le permet. Prendre
une douche au cours de vols long-courriers est bien plus qu'un simple rafraîchissement;
c'est l'occasion de vous revigorer les muscles et de favoriser la circulation du sang,
vous assurant ainsi une agréable fin de vol. Certains pilotes volant sur les lignes
transpacifiques nous ont affirmé que le fait de pouvoir prendre une douche à Hawaii
leur permettait de récupérer plus rapidement du stress aérien une fois le vol fini.
Jet Ease
- Se présentant sous forme de comprimés faciles à prendre, Jet Ease est un complément
minéral vitaminé spécialement conçu pour les voyages en avion. Etant constitué
uniquement de substances naturelles, les effets secondaires de Jet Ease sont minimes,
voire inexistants. D'autre part, ce complément minéral vitaminé ne présente pas
d'incompatibilités avec les autres médicaments que vous pourriez prendre. Jet Ease n'a
absolument rien à voir avec la mélatonine, l'hormone qui suscite tant de polémiques.
Jet Ease est disponible partout en Europe; vous pouvez vous le procurer dans les
aéroports internationaux, les pharmacies et les magasins d'articles de voyage.
Mélatonine
- Le traitement du stress aérien par la mélatonine est un sujet complexe et fort
controversé. Vous trouverez une description complète des effets de cette hormone sur
le site intitulé
Information sur la mélatonine.
Somnifères
- En dépit des dangers inhérents à une telle pratique, certains passagers recourent
aux somnifères pour tenter d'atténuer les effets du stress aérien lors de vols
long-courriers. Un rapport de Lancet publié en 1998 rapporte que, "sur une période
de plus de trois ans, on estime que 18 % des 61 morts subites constatées à l'aéroport
d'Heathrow suite à des vols long-courriers étaient dues à la formation de caillots
sanguins dans les membres inférieurs". Les somnifères provoquent un état comateux dans
lequel les mouvements naturels du corps sont pratiquement inexistants. Les veines des
jambes ressemblent alors à des sachets de sang. Lorsque le sang qui s'y trouve ne
circule plus, le risque de formation de caillots augmente.
fin