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Ses effets
Rares sont les voyageurs qui ne souffrent pas du stress aérien durant et après un long vol.
Une enquête américaine a démontré que ce problème concernait 94 % des voyageurs long-courriers,
ce qui n'est pas réellement fait pour surprendre.
Personnel navigant
- Pour sa part, une enquête néo-zélandaise révèle que 96 % du personnel
navigant souffre du stress aérien, en dépit de son habitude à voyager sur
long-courriers, alors que 90 % des sondés se plaignent de fatigue à l'arrivée,
94 % de manque de concentration ou de motivation et 93 % de sommeil perturbé.
Passagers
- Etant moins accoutumés aux facteurs engendrant les effets indésirables
provoqués par le stress aérien, les passagers sont plus gravement affectés que ne
le sont les membres du personnel navigant. D'autre part, ils sont confinés dans
un siège étroit durant de longues heures. Mais différents autres facteurs jouent
également un rôle (insuffisance d'air frais dans la cabine, etc.).
Intensité différente
- Si les jeunes enfants sont généralement bien immunisés contre le stress aérien,
la situation chez les adultes varie en fonction de leur capacité à gérer les
changements de routine. Certains adultes souffrent beaucoup du stress aérien, dans
la mesure où tout changement est source de désagrément. D'autres s'en sortent mieux,
surtout si leur vie n'est pas réglée comme un métronome. Leur rythme circadien est
moins affecté par les perturbations du régime alimentaire ou les troubles du sommeil.
En effet, il est beaucoup plus facile de s'ajuster à des rythmes différents si l'on
ne souffre pas de tels dysfonctionnements.
Traverser les fuseaux horaires
- En soi, la durée de vol n'est pas la question primordiale. Le facteur
déterminant est le nombre de fuseaux horaires traversés au cours d'un voyage.
Le simple fait de traverser les États-Unis (trois heures de décalage horaire)
peut engendrer le stress aérien chez certains passagers, alors que ces derniers
seraient peu affectés par un vol nord-sud de même durée. Le nombre d'escales est
également un facteur à prendre en considération, puisque la pression se modifie à
chaque atterrissage ou décollage. Enfin se pose la question de la condition physique
du passager avant le départ. Si l'on n'est pas bien reposé et en parfaite condition
physique, l'on risque de ressentir plus intensément le stress aérien que d'autres
personnes à bord du même avion.
- Un pilote sur vols long-courriers de la Singapore Airlines affirme que
"si tout le monde subit le stress aérien, la durée pendant laquelle les symptômes
se manifestent après l'arrivée varie en fonction de l'individu".
fin