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Ses causes
La traversée de fuseaux horaires
- La cause principale du stress aérien - bien qu'elle n'en soit pas l'unique -
est la traversée de fuseaux horaires. A ce propos, on sait aujourd'hui qu'il est
plus pénible de voyager d'est en ouest que dans l'autre sens. D'autre part, il est
avéré que les enfants âgés de moins de trois ans ne souffrent pas trop du mal du
voyage, grâce sans doute à leur extraordinaire capacité d'adaptation. Les adultes
qui gèrent facilement tout changement survenant dans leur routine quotidienne y
sont également moins exposés. En revanche, ceux qui n'y parviennent pas ressentent
fortement les effets indésirables du stress aérien.
Condition physique avant le départ
- Si vous êtes particulièrement fatigué, excité, stressé ou nerveux, ou si
vous avez abusé d'alcool la veille de votre départ, sachez que vous vous exposez
à une bonne dose de stress aérien! Qui n'a jamais entendu quelqu'un sur le point
de prendre l'avion dire qu'il récupérera en vol? C'est malheureusement impossible.
Le passager qui veut profiter au mieux de son voyage doit faire preuve de sagesse
en s'assurant une bonne nuit de repos avant son départ.
Air sec
- L'air de cabine est particulièrement sec. Pour les personnes habituées à
des conditions atmosphériques plus humides, ce changement peut être dérangeant.
La sécheresse de l'air est un phénomène qui peut provoquer des maux de tête
ou de gorge, le dessèchement de la peau, des voies nasales ou de la gorge,
le rhume et même la grippe. Sachant à quel point il est important de ne pas
se déshydrater, les voyageurs chevronnés montent souvent à bord munis d'une
bouteille d'eau. Certaines compagnies aériennes offrent des verres d'eau à
leurs passagers, alors que d'autres ne mettent à leur disposition qu'une petite
fontaine située à proximité des toilettes. Cafés, thés, boissons alcoolisées
ou jus de fruits ne sont pas recommandés. En fait, l'eau est le seul liquide
dont votre corps ait réellement besoin.
Air vicié
- Assurer un apport constant d'air frais en cabine est un exercice onéreux
et une réelle préoccupation pour de nombreuses compagnies aériennes. L'air de
cabine est souvent de bien meilleure qualité en Première Classe ou en Classe
Affaires qu'en Classe Touriste. Si l'insuffisance d'air frais peut être la
cause de fatigue ou d'irritabilité, elle peut également engendrer des maux de tête.
Quelquefois, il suffit simplement de demander à une hôtesse d'augmenter l'apport
d'air frais pour se sentir mieux.
Alcool
- L'impact de l'alcool sur l'organisme est deux à trois fois plus élevé dans
les airs que sur terre. Un verre de vin pris à bord a le même effet que deux à
trois verres à terre. Si vous quittez l'avion avec une bonne "gueule de bois",
vous ne faites qu'aggraver les effets du stress aérien provoqués par les facteurs
énumérés plus haut.
Aliments et boissons
- Le café et le thé que vous offrent les compagnies aériennes ne sont pas
de la meilleure qualité. Les effets néfastes qu'ils produisent sur votre estomac
sont accentués par un taux en caféine plus élevé que celui auquel vous êtes habitué.
Le jus d'orange peut également déclencher des troubles intestinaux si vous n'avez
pas l'habitude d'en boire. Un conseil: si vous n'êtes pas un gros consommateur
de jus d'orange ou de cafés serrés, il vaut mieux éviter ce genre de boissons
dans l'avion. D'autre part, ne vous laissez pas systématiquement tenter par les
trop nombreux repas que l'on vous propose au cours de votre voyage, car vous n'en
avez pas besoin. Enfin, méfiez-vous des plats à l'apparence parfois suspecte servis
à bord dans certaines régions du monde, tout particulièrement les plats froids
composés de salades, de viandes ou de poissons. Aux dires de l'Organisation
Mondiale de la Santé, 50 % des passagers transcontinentaux souffrent de maux
d'estomac, d'où l'importance de surveiller votre alimentation en vol. Et n'oubliez
pas que le fait de rester confiné dans votre siège pendant de longues heures ne
fait qu'accentuer la pression subie par votre estomac...
Manque d'exercice physique
- L'un des aspects les plus négatifs des vols long-courriers est sans
nul doute le manque d'exercice physique. C'est pour cela que votre voyage
devient de plus en plus inconfortable à mesure qu'il progresse et que le
stress aérien que vous subissez se prolonge pendant plusieurs jours après
l'arrivée. Cherchez à faire quelques exercices d'assouplissement, sans
nécessairement quitter votre siège: c'est en effet particulièrement bénéfique
pour les jambes. Dans la mesure du possible, effectuez quelques aller-retour
le long de la cabine. Si le siège voisin est libre, profitez-en pour étirer
vos jambes. Aux escales, descendez de l'avion si on vous l'autorise et faites
quelques exercices (sans vous soucier du qu'en-dira-t-on). Si l'accès à une
douche vous est offert, n'hésitez pas à en profiter pour vous rafraîchir,
tonifier vos muscles et favoriser une meilleure circulation du sang.
fin